· 

La thèorie de l'autodétermination

LA THÉORIE DE L'AUTODÉTERMINATION

 

 

 

Pour l’autodétermination, la meilleure représentation de la motivation est « le continuum d’autodétermination et d’autonomie ».

 

La moins autodéterminée des formes de motivation est située à l’extrême gauche du continuum (amotivation) et la plus autodéterminée à l’extrême droite (motivation intrinsèque). Au centre figurent les différentes motivations extrinsèques, plus ou moins autodéterminées.

 

AMOTIVATION : C’est tout simplement l’absence de motivation.

 

Dans ce cas, l’athlète se dira qu’il ne sait pas pourquoi il pratique son sport et n’y voit aucun avantage. Cette forme de motivation est rare.  

 

MOTIVATION EXTRINSÈQUE : C’est une motivation dont la source est externe. Il existe plusieurs stades de motivation extrinsèque. Plus on se déplace vers la droite du continuum d’autodétermination, plus la motivation extrinsèque ressemble à la motivation intrinsèque.

 

  • ·         La régulation externe : Se traduit par un comportement uniquement centré sur la volonté d’obtenir une récompense ou d’éviter une sanction.

 

Ex : un coureur participe à un trail pour gagner la coupe et les lots ou l’argent promis au vainqueur. Un joueur de foot maintiendra ses efforts à l’entrainement pour éviter une série de sprints supplémentaires en fin de séance en guise de punition.

 

  • ·         La régulation introjectée : Est une forme de motivation extrinsèque partiellement internalisée. L’athlète se bat avec encore avec la notion de causalité.

 

C’est par exemple le sentiment éprouvé par le joueur qui s’entraine tous les jours pour faire plaisir à son entraineur et non la volonté de devenir un meilleur joueur.

 

  • ·         La régulation identifiée : C’est lorsqu’un athlète affiche une motivation extrinsèque qu’il fait sienne. Le sportif s’engage dans une activité qui ne l’intéresse pas beaucoup mais qu’il estime nécessaire à l’atteinte de ses objectifs. Ex : Un coureur cycliste travaille la musculation l’hiver pour améliorer sa puissance. Il s’engage dans une activité qu’il ne l’intéresse pas particulièrement mais qu’il juge utile à sa progression.

 

  • ·         La régulation intégrée : C’est la forme la plus internalisée de la motivation extrinsèque. Elle s’apparente à la motivation intrinsèque. A ce niveau, l’athlète perçoit le comportement de l’entraineur en parfait accord avec ses aspirations et ses objectifs. Les buts ne sont plus régis par des sources extérieures et en cohérence avec ses valeurs.

 

 

 

MOTIVATION INTRINSÈQUE : C’est le plus niveau d’autodétermination. La motivation intrinsèque vient de l’intérieur. Les personnes intrinsèquement motivées se lancent librement dans des activités qui les intéressent avec beaucoup de volonté et de maitrise sur soi.

 

La motivation intrinsèque est multidimensionnelle par nature et a une triple orientation :

 

·         Vers la connaissance (acquérir de nouvelles techniques et méthodes)

 

·         Vers l’accomplissement (désir de maitriser une technique particulière et le plaisir qui découle d’atteindre cet objectif)

 

·         Vers la stimulation (reflète la sensation physique propre à la tache ressentie par l’athlète)

 

 

Et vous, êtes-vous autodéterminé ?

 

Où vous positionnez-vous ?

 

Laissez un commentaire

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0